Bien sur tu voudrais être un oiseau
Déployer tes ailes
Te laisser porter
par un vent favorable
Le vent de la liberté
vers d’infinis horizons
Mais saurais-tu sur quelle branche
poser ton petit corps épuisé?
Quelle écorce picorer, quelle fruit avaler?
Saurais-tu où migrer la saison venue?
Saurais-tu faire un nid
pour couver la coquille
de l’oiselet nouveau?
L’oisillon affamé de cette liberté
dont il ne te resterait plus
que quelques vers inégaux