Petit espace
passe sans mot
s’efface aussitôt
qu’il revient.
Petite audace
tu vaux
tout le bien
qui embrasse
nos lendemain.
Petit espace
passe sans mot
s’efface aussitôt
qu’il revient.
Petite audace
tu vaux
tout le bien
qui embrasse
nos lendemain.
Prends cette serpe
et ce sac de jute
Le trèfle t’attend
Il est d’or et déjà
le soleil frappe
le zénith que voilà
Vas !
La source est toujours là
et les pierres rondes
comme l’amour et le monde
Je t’entends.
Tu fredonnes malgré toi
et le trèfle t’attend
douceur grégorienne
dans l’espace inodore
avec la force austère
des pierres mystiques
prend les formes fermes
des prières que j’adore
pour que la musique musique
pour le monastère torse nu
chant de l’instant recueilli
pour l’écho qui s’endort
sur l’oreiller de bois
près des fenêtres à l’affût
de l’aube qui ne pointe
que pour la rosée de soie
pour la faire éclore
une fois de plus