Poussière
poussière
comme une neige
sur mes désirs gisant
Vent
vent
érodant ma peine
jusqu’à sa poussière même
Poussière
poussière
comme une neige
sur mes désirs gisant
Vent
vent
érodant ma peine
jusqu’à sa poussière même
À l’orée de ton coeur
mon regard repère
le sentier sinueux
d’où les fée ricanent
Happé par les tons
débordant de vert
ma pudeur se mêle
à ta chaleur ambiante
Dans le sous-bois de toi
mes doigts vont baignants
pour y renaître émoi
dans la sève et le sang
Cristaux d’amour
en plein vol séduisant
dans l’air de décembre
Miettes de pénombre
tombées du festin
de quelque dieu indu
Eclats de nuits blanches
fragiles comme la beauté
lorsqu’ignorée du regard
Connaître la nature
c’est l’avoir connu
parce que l’esprit
ne sait que détruire
En cela il est pur
Créer c’est avouer
ses intentions
souvent cachées
de connaître
sa propre nature