douceur grégorienne
dans l’espace inodore
avec la force austère
des pierres mystiques
prend les formes fermes
des prières que j’adore
pour que la musique musique
pour le monastère torse nu
chant de l’instant recueilli
pour l’écho qui s’endort
sur l’oreiller de bois
près des fenêtres à l’affût
de l’aube qui ne pointe
que pour la rosée de soie
pour la faire éclore
une fois de plus