dans le soir enfermé
par des couleurs aveugles
quelques larmes pleurent
avant la mort
les galets, la plage
et la guitare
dans le soir enfermé
par des couleurs aveugles
quelques larmes pleurent
avant la mort
les galets, la plage
et la guitare
Verse sur moi
jusqu’à plus soif
ta tristesse débordante
Que j’en berce l’épuisement
et la folle élégance
Elle ne prend plus le large
Elle n’appelle plus la baie
Elle braque les bas-fonds
de sa triste muétude
à demi submergée
la barque du noyé