S’il faut que tu haïsses
hais la haine
Si tu dois souffrir
souffre de la douleur
des autres
S’il faut que tu vieillisses
revisite l’épitaphe
de ton enfance
Puisses-tu mourir ainsi
comme l’amour s’endort
S’il faut que tu haïsses
hais la haine
Si tu dois souffrir
souffre de la douleur
des autres
S’il faut que tu vieillisses
revisite l’épitaphe
de ton enfance
Puisses-tu mourir ainsi
comme l’amour s’endort
Temps mauve
que les nues meuvent
dans chaque alcôve
de ma chair veuve
Comme la baie l’appelle
au sein de sa tristesse
le pont chancelle
au moindre écho
de ma détresse