Cet espoir

L’été retient tout

du printemps qui se gonfle

L’entasse dans son vent

ses nuages et ses nuits

L’été sait savourer

sa gloire et ses fleurs

Leur donne à boire

à vivre et à rêver

L’été retient tout

du printemps qui se meurt

De mes passions

déjà longtemps passées

ne reste plus rien

sinon l’espoir dont je me souviens

mon sourire

lacéré maintes fois

par les glaives glacés

d’horribles dérobades

mon sourire

s’est remis à danser

au chant de l’aube

quand un œil a pointé

sur l’horizon de ta poitrine

mon sourire

tes hanches, ton ventre

et tes flancs braqués

sur moi, moi

de genoux et d’avant-bras

aux épaules et aux chevilles

ta nuque et quelques doigts

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